A Propos d'Hydraulique

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Dans la Région de l’Extrême-Nord, 65% de la population n’a pas accès à l’eau potable. La Région est soumise à de nombreuses contraintes en matière hydraulique et de maladies hydriques : le climat sahélien et sa faible pluviométrie, le faible nombre de points d'eau fonctionnels, l'hydrogéologie défavorable, l'investissement étatique insuffisant et les carences organisationnelles des Comités de Gestion des Points d'Eau (CGPE) dont les femmes sont exclues des prises de décision. Dans le domaine de l'assainissement, les connaissances des populations sont réduites, favorisant le développement des maladies hydriques, notamment chez les enfants, par la consommation d'eaux de surface ou souillées par le bétail. Conséquences, les rares points d’eau sont surexploités (dans certains villages on dénombre près de 1000 personnes par point d’eau) et des nombreux conflits émanant de l’arrivée massive des populations fuyant l’insécurité à la frontière.

 

Les principales sources d’approvisionnement sont généralement les mares, les puits traditionnels, les forages. Ces sources non pérennes tarissent souvent en saison sèche accentuant les problèmes d’approvisionnement en eau. Pourtant la population a besoin d’eau pour ses activités quotidiennes : besoins de la famille, travaux divers (agriculture, élevage, construction, commerce). La même source sert alors pour tous les besoins (boisson, lessive, toilette, cuisine, abreuvage des animaux, etc.). L’eau utilisée n’est pas potable ou saine donc dangereuse pour la santé. Malgré les efforts de l’Etat, et de certaines structures non gouvernementales, de nombreuses populations vivent dans la précarité parce que n’ayant pas accès à l’eau potable. Cela est dû soit au manque d’infrastructures hydrauliques, soit au non fonctionnement des ouvrages disponibles du fait d’une mauvaise réalisation.

 

Pendant la saison sèche, l’eau est rare dans les monts Mandara et sa quête quotidienne pénible. Femmes et enfants peuvent parfois parcourir près de 10 km pour accéder à un point d’eau. Le manque d’eau culmine aux mois de mars et avril.

 

L’équilibre toujours instable entre nappes phréatiques et pluies a été remis en cause par une perte de 150 mm d’eau sur le bilan annuel en moins de 25 ans et par une forte augmentation des charges de population. Eventuel

 

Plus que le manque de terre, le déficit en eau est la raison première, avancée par les populations pour descendre en plaine, malgré les stratégies mises en place pour capter et retenir l’eau dans les montagnes.

 

En réalité, l’insuffisance en eau impacte négativement encore certaines communautés en matière de la scolarisation de la jeune fille, le développement de l’élevage, la production maraîchère.

CDD

Le CDD est né, en Mai 1982, de la volonté diocésaine d’assurer auprès des populations locales, en proie aux nombreuses difficultés, un service de développement de tout l’homme et de tous les hommes. Il est officiellement déclaré comme association depuis le 8 juin 2006 sous le N°079/RDA/K22/BAPP. Lire la suite

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